L’association

ECHAUFFOUR ENVIRONNEMENT

Association à but non lucratif et gestion désintéressée, soumise à la loi du 1er juillet 1901 et du décret du 16 août 1901.
Registre national des associations n° W613005203

NOTRE OBJET

L’Association a pour objet, sur le territoire de la communauté de communes des Vallées d’Auge et du Merlerault, et des communes limitrophes de cette communauté de communes, la protection du cadre de vie, de la commodité et de la santé des habitants contre les atteintes et les nuisances qui pourraient leur être portées, notamment par l’implantation et l’exploitation d’éoliennes et d’équipements qui leur sont liés.

LE CONTEXTE

Depuis plus de dix ans, nos différents gouvernements sapent le cadre législatif permettant de contrôler l’implantation des installations éoliennes et rognent le droit d’agir en justice de ceux qui la conteste.

Par un décret de 2016, la cour administrative d’appel de Nantes devient l’unique juridiction à connaître des recours contre les parcs éoliens maritimes, avant que finalement la loi du 7 décembre 2020 n’attribue plus ce contentieux qu’au seul Conseil d’État.
Quant aux centrales éoliennes terrestres, elles sont jugées en premier et dernier ressort par les cours d’appels administrative en vertu d’un décret de 2018.
La règle fondamentale du double degré de juridiction est donc ici bafouée. Les opposants à des projets éoliens ne peuvent plus faire appel d’une décision défavorable. A cela s’ajoutent diverses mesures destinées à accélérer le cours des procès et à cristalliser rapidement le débat contentieux de façon à empêcher les requérants à disposer du temps nécessaire à la présentation de leur argumentation.

Depuis plus de dix ans, le droit éolien a été méthodiquement démantelé, au détriment de la préservation de l’environnement. Faut-il s’étonner de renforcer ainsi un sentiment d’injustice chez les français, qui alimente une opposition toujours plus forte et active aux éoliennes ?

NOTRE COMBAT

Au printemps 2019, après plus de onze ans d’alertes et d’oppositions des riverains, cinq éoliennes sont finalement installées par l’exploitant Voltalia (groupe Mulliez) au centre du territoire d’Echauffour (Orne). Trop proches des habitations, trop puissantes, mal intégrées à la topographie du site, elles génèrent alors de violentes nuisances sonores. La vie des riverains devient impossible : le combat d’Echauffour s’engage.

Forte de son expérience, l’association Echauffour Environnement dénonce aujourd’hui les manipulations sur les normes et les protocoles de mesure du bruit, élaborés de concert avec les représentants de la filière éolienne dans le secret de notre ministère de la Transition écologique.

La manipulation de la mesure et des réglementations du bruit éolien est la clé permettant aux exploitants de développer massivement leurs machines sur notre territoire, tout en muselant les contestations des riverains qui en subissent les nuisances.
Le 8 juillet 2011, le président du Syndicat des Énergies Renouvelables (SER) ne s’y trompait d’ailleurs pas en réclamant que le seuil de bruit admissible des installations éoliennes soit porté à 35 dB(A) au lieu des 30 dB(A) prévus dans le code de la santé publique. Le motif évoqué pour défendre cet amendement était que « dans les zones rurales calmes où les éoliennes sont généralement implantées, il leur est difficile de respecter le seuil imposé par le code de la santé publique. »

On sait pourtant que le calme qui caractérise l’environnement sonore de nos campagnes les rend d’autant plus sensibles à l’apparition d’un bruit particulier.

NOS PUBLICATIONS

Le travail réalisé à Echauffour permet de décrypter et de comprendre les manipulations « réglementaires » auxquelles se livrent les exploitants éoliens et les experts qu’ils emploient, rémunèrent et missionnent.

Nous publions nos dossiers sur ce site. Ils sont en libre accès et librement diffusables : la compréhension est une des premières armes pour ne plus se voir obliger à subir l’inacceptable !